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Chaque année, plus de 6 000 lycéens rêvent de porter la blouse blanche au chevet d’animaux. Pourtant, atteindre les bancs d’une école vétérinaire reste l’un des parcours les plus convoités – et sélectifs – en France. L’évolution récente des voies d’accès, la sélection pointue via Parcoursup, et l’apparition de la prépa intégrée offrent aujourd’hui plusieurs chemins, taillés sur mesure pour des profils passionnés de sciences et de biologie. Le choix d’une prépa constitue la pierre angulaire pour qui espère intégrer un cursus véto, du Lycée Henri-IV ou Louis-le-Grand à la Prépa Véto Stanislas.
- 5 établissements délivrent le diplôme vétérinaire : 4 écoles nationales (Alfort, Toulouse, ONIRIS Nantes, VetAgro Sup Lyon) et 1 école privée (UniLaSalle Rouen).
- Une première voie existe via la prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre), réputée pour la préparation au concours Agro-Véto.
- Depuis 2021, un accès post-bac direct se fait via Parcoursup pour les terminales scientifiques (cycle préparatoire intégré PACENV).
- Prépa TB (Technologie et Biologie) accueille les bacheliers technologiques (STL, STAV).
- Alternatives : admission sur dossier après Licence (voie B) ou via prépa ATS (voie C pour les titulaires d’un BTS/DUT).
- Les classes préparatoires BCPST des lycées prestigieux : Lycée Sainte-Geneviève, Lycée Marcelin Berthelot, Lycée Janson de Sailly, multiplient les taux d’intégration.
- Concours post Licence/master accessibles pour les profils scientifiques en reconversion.
- Programme étoffé en biologie, chimie, maths, physique, et pratique scientifique.
- Admission ultra sélective : préparation académique solide, esprit scientifique et sens de l’engagement personnel attendus.
Choisir la prépa idéale pour devenir vétérinaire
Franchir la porte d’une école vétérinaire débute souvent dans l’une des classes préparatoires dédiées, bien connues sous le nom de prépas BCPST ou prépas Agro-Véto. La BCPST concentre l’essentiel de la préparation au concours Agro-Véto, en deux ans, avec au cœur du dispositif une solide formation en biologie, mathématiques et sciences de la Terre. L’offre en classes préparatoires s’est étoffée : des filières TB pour les bacheliers technologiques, aux voies ATS pour les diplômés BTS/DUT, la diversité répond aux ambitions des profils scientifiques variés.

Ce choix stratégique commence dès la Première : spécialités SVT ou Biologie-Écologie, Physique-Chimie, Mathématiques ou Maths complémentaires en Terminale. L’émulation qui transpire dans des lieux mythiques comme Lycée Henri-IV ou Sainte-Geneviève fait référence : chaque promotion porte l’empreinte de la rigueur et de la passion scientifique. La réussite repose sur une discipline quotidienne, la gestion du stress face aux concours, et le goût de l’expérimentation. Une anecdote revient souvent : les élèves du Lycée Janson de Sailly se retrouvent, après la fermeture du labo, à discuter d’études de cas autour d’un café – l’esprit de compétition et d’entraide, jamais trop loin.
Points clés sur les classes préparatoires BCPST
La BCPST n’est pas la seule porte d’entrée : la prépa ENS ou INP ouvre aussi des possibilités, bien que plus confidentielles pour le concours vétérinaire. La préparation s’étend sur deux années intenses, ponctuées de travaux personnels (TIPE), d’oraux et d’épreuves écrites, abordant toutes les matières en profondeur. Les classes du Lycée Marcelin Berthelot ou de Louis-le-Grand affichent chaque année des taux d’intégration qui suscitent respect et envie. Ceux qui ambitionnent UniLaSalle passeront aussi par Parcoursup, mais avec un accent mis sur le projet personnel et le dossier scolaire, davantage que sur le concours pur.
Quant au contenu ? Le parcours est exigeant, mais la passion des sciences et le rêve d’une blouse blanche contribuent à maintenir l’énergie. Certains choisissent la prépa Agro-Véto dans des établissements au cadre moins prestigieux, prouvant une chose : la ténacité prime sur le prestige. L’incertitude du concours rapproche les candidatures, mais la stratégie prime dès le choix de la prépa.
Étapes détaillées pour intégrer une école vétérinaire en France
Le parcours vers la prépa vétérinaire demande d’anticiper chaque étape, souvent dès la seconde, pour préparer un dossier solide et maîtriser les attendus scolaires. Voici comment avancer avec méthode, en évitant les faux pas fréquents.
- Choisir la spécialité adéquate en Première : SVT ou Biologie-Écologie, avec Physique-Chimie et Maths en complément.
- Se renseigner sur les différentes prépas, notamment la BCPST, mais aussi les prépas TB et ATS (pour BTS/BUT).
- Rédiger une lettre de motivation personnalisée pour Parcoursup, en insistant sur les expériences scientifiques (stages, projets perso, implication associative liée aux animaux).
- Classer en priorité les établissements réputés : Lycée Sainte-Geneviève, Prépa Véto Stanislas ou les lycées parisiens emblématiques.
- Se préparer aux oraux : développement d’une argumentation, analyse critique, expression orale limpide.
- Pendant la prépa, accorder une importance égale à toutes les matières, sans négliger l’anglais ni la culture générale.
- Anticiper le stress du concours grâce à des simulations, la gestion du temps, et des techniques de relaxation testées pendant l’année.
- Prévoir en plan B la voie Licence sciences si le concours n’est pas au rendez-vous après deux tentatives (voir limitations réglementaires).
- Consulter régulièrement les plateformes officielles : guide parcours complet vétérinaire, Parcoursup et les sites des écoles.
- Ne jamais négliger l’importance du TIPE : un projet original soutenu avec passion peut faire la différence lors de la sélection.
- Rebondir en cas d’échec : le parcours n’est pas toujours linéaire, la voie B (Licence), C (ATS), D (master) ouvrent d’autres portes, parfois après une première désillusion.

Certains profils s’accomplissent dans de petites prépas conviviales, d’autres tirent profit du prestige stimulant des grandes maisons. Des élèves du Lycée Henri-IV racontaient récemment comment leurs retours d’expériences, partagés entre promos, avaient fini par affiner leurs candidatures. Pour ceux qui appréhendent l’oral, travailler en binôme, filmer ses prestations, puis analyser ensemble les axes d’amélioration s’avère d’une efficacité redoutable. Il subsiste un point de vigilance : tenter deux fois le concours, mais pas plus ; au-delà, la réglementation freine les ardeurs.
Que ce soit à Lycée Janson de Sailly, Prépa INP ou dans le circuit intégré d’une école ENVF, les alternatives existent pour les plus stratèges. Au fil des corrections et des épreuves, un point commun unit tous les admis : la certitude, lente à mûrir, d’avoir choisi la voie qui leur correspond, quels que soient les obstacles ou les déceptions partielles.
Applications concrètes pour réussir sa prépa vétérinaire
Mettre toutes les chances de son côté, c’est avant tout appliquer de petits ajustements réfléchis à la vie quotidienne en prépa. Qu’on vise le Lycée Louis-le-Grand ou une Prépa Véto Stanislas plus confidentielle, le fil conducteur reste la rigueur et l’adaptabilité.
Première astuce : un planning réajusté hebdomadairement, tenant compte des devoirs sur table et des simulations d’oraux, limite la procrastination. Autre exemple : travailler sur des sujets d’annales de concours en groupe permet de croiser les méthodes et d’affiner ses points faibles, tout en renforçant la cohésion de promo. Dans certains lycées, des anciens viennent coacher les candidats, partageant anecdotes et pièges des épreuves (un élève du Lycée Marcelin Berthelot se souvenait de son principal stress : la gestion du temps en biologie).
En cas d’erreur lors d’un concours blanc, évitez la panique. Identifier immédiatement la source de l’échec – que ce soit la mauvaise gestion du temps ou un manque de révision ciblée – puis consacrer la semaine suivante à cet axe d’amélioration. Gagner du temps ? Oui, investir quinze minutes chaque soir dans la relecture active des cours de la journée, c’est bien plus payant que bloquer cinq heures avant le DS. Enfin, suivre l’ensemble des ressources proposées sur Guide complet des différentes prépas et échanger avec les anciens ouvre sur des perspectives inattendues – preuve que la réussite en prépa vétérinaire appartient à ceux qui osent à la fois planifier et improviser.